Dernier culte ou méditation

 

Chers toutes et tous,

 

Vous trouverez ci-après des informations relatives à la constitution du nouveau Conseil presbytéral – ainsi qu’une méditation pour ce dimanche.

Bien fraternellement, Agnès Marie.

 

Bien chers toutes et tous,

Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous :

-d’une part la composition du nouveau Conseil Presbytéral ainsi que la constitution de son Bureau.

Les membres : Jean-Luc BONNAIRE – Emile DEHOUX – Sylvie CAIRE – Eric LOUVET – René MANTE – Marie-Christine MIGNOTY – Claude RIBARD – Jacques THURET –

Le Bureau :

Présidente : Sylvie CAIRE

Secrétaire : Emile DEHOUX

Trésorier : Claude RIBARD

– d’autre part, le temps de méditation qui a ouvert notre première réunion du nouveau Conseil Presbytéral, ce 26 juin dernier : lecture d’un texte biblique, méditation, prière, puis lecture d’un extrait du livre « Le Conseil Presbytéral », de manière à vous associer à ce que nous partageons dans cette grande aventure…

Lettre de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 5, v. 4 à 19 :

Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur;  ⁵ vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres.  ⁶ Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres.  ⁷ Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent s’enivrent la nuit.  ⁸ Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut.  ⁹ Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus -Christ,  ¹⁰ qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui.  ¹¹ C’est pourquoi exhortez -vous réciproquement, et édifiez -vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites.  ¹² Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent.  ¹³ Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur oeuvre. Soyez en paix entre vous.  ¹⁴ Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous.  ¹⁵ Prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous.  ¹⁶ Soyez toujours joyeux.  ¹⁷ Priez sans cesse.  ¹⁸ Rendez grâces en toutes choses, car c ‘est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus -Christ.  ¹⁹ N’éteignez pas l’Esprit.

Message :

L’actualité pour notre Eglise ce mois-ci n’est pas une révolution mais un mouvement : le renouvellement de son Conseil Presbytéral, pour environ la moitié de ses membres.

Quelques uns s’en vont – quelques uns arrivent – et c’est un nouveau Conseil Presbytéral, un nouveau Corps communautaire qui apparaît.

Il va nous falloir « passer le deuil » de l’ancien Corps, de ce qui nous était connu, familier, ce à quoi nous nous étions habitués après tant d’années. Accueillir vraiment profondément que ce qui a été ne sera plus. Et dans cet accueil profond, recevoir la grâce du nouveau : inconnu, inattendu, imprévu, un nouveau Corps communautaire va… prendre corps, justement !

Comme pour réaliser une bonne mayonnaise, il va nous falloir… prendre le temps… surtout les premiers mois… prendre le temps que chaque ingrédient trouve sa place dans ce nouveau bocal, et par le goutte-à-goutte lent et fécond de l’huile « Esprit Saint », qu’à un moment, au moment favorable, « ça prenne », que les différents éléments prennent Corps : que l’unité au sein des diversités puisse devenir réalité.

Alors bien sûr, la tentation de la comparaison essaiera rapidement de venir serpenter dans nos esprits : « avant, c’était comme ceci »… « avec Un(e)tel(le), c’était comme cela », et « c’était tellement mieux ! »… ou alors, la tentation  de l’illusion d’un meilleur à-venir, un espoir que nos idéaux illusoires trouvent enfin leur réalisation…

Christ Ressuscité, lui, ne nous compare jamais les uns aux autres. Il nous appelle chacun par notre nom. Chacun vaut de manière unique pour lui. Et comme il l’a promis :

« Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux »[1].

Oui, la Croix de notre pauvre condition humaine nous accompagne partout, mais pour celui qui croit, elle est sans cesse, cette Croix, transfigurée par la force faible de l’amour fou de Dieu pour chacun, chacune de nous.

« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »[2].

Puissions-nous vivre et partager ces quatre années qui viennent, toutes et tous au sein de notre Eglise, con-vaincus par cette Parole.

 Extraits du livre « Le Conseil Presbytéral » (ed. Olivetan) :

Sur l’Eglise : Elle n’est pas une institution, même si, bien entendu, elle se donne des institutions pour s’organiser et pour durer. Elle n’est même pas définissable comme un ensemble de personnes puisque, étant appelée pour témoigner, elle exister d’une certaine manière pour celles et ceux qui n’y sont pas. L’Eglise est ce lieu, ce moment, ce rassemblement, cette occasion où classements sociaux de toute nature se dissolvent, y compris entre gagnants et perdants, admirés et relégués, grands et petits quelle que soit la toise. Où la valeur de la vie n’est plus indexée à nos résultats et nos échecs. Où il n’est plus nécessaire de se justifier pour exister.

L’Eglise se découvre là où l’on reçoit du Dieu vivant, en la partageant, cette parole qui dit une confiance… L’Eglise devient alors une sorte de terrain … où l’on s’entraîne à placer et replacer cette confiance au cœur de notre vie.

Sur le ministère du Conseil Presbytéral : Il est un élément essentiel du dispositif mis en place pour structurer notre vie commune. Il n’est pas, comme on le croit trop souvent, à tort, un simple rouage administratif mais un lieu de négociations, de débats et de décisions communautaires … un lieu où se confortent les convictions diverses et se construisent des convictions communes…

Ce ministère a été confié aux membres du conseil presbytéral par leurs sœurs et frères dans la foi. Et dans « confier », il y a confiance.

Confiance envers ceux que l’on a discernés et appelés pour assumer cette charge.

Confiance qu’ils sauront être attentifs à tous, discrets dans leurs propos et sur leurs débats internes.

Confiance que dans l’exercice de ce ministère, l’assistance du Saint-Esprit leur est promise et qu’ils sont au bénéfice de la prière de toute l’Eglise.

Cela ne signifie pas que ces instances soient infaillibles et que leurs décisions ne puissent être discutées. Elles peuvent et doivent l’être, et elles le sont. Mais une responsabilité et donc une autorité particulière est attachée à leur charge qui doit leur être reconnue et respectée dès lors qu’elle leur a été confiée.

Sans doute faut-il parfois redécouvrir dans notre Eglise cette notion d’obéissance au sens de soumission mutuelle pour le service de l’Evangile.

C’est toujours dans l’écoute de la Parole qu’ils chercheront à se déterminer… Chacun se détermine toujours en conscience devant Dieu…

La collégialité : Cette collégialité s’exerce d’autant mieux que le conseil tend à être lui-même une communauté dont les membres se connaissent, s’estiment, se respectent et ont du plaisir à se retrouver et travailler ensemble…

La solidarité : On ne le dira jamais assez, le conseil doit veiller à ne pas se couper de la communauté. Il est en échange constant avec elle, se faisant l’écho des tendances et des aspirations qui s’y manifestent…

C’est une lourde tâche, mais elle est au bénéfice de la promesse du Christ. Elle n’est possible qu’enracinée dans des convictions théologiques, l’amour de l’Eglise, une vie spirituelle et communautaire, nourrie de la Parole et portée par la prière.

Le pasteur : Un écueil serait de considérer que le pasteur est le patron du conseil – ou bien son employé.

Le pasteur et les conseillers presbytéraux vont avoir, ensemble, à exercer un ministère collégial qui implique que toutes les personnalités soient respectées, que chacun puisse s’exprimer et se sentir pleinement partie prenante de ce qui se fait au service de l’Eglise et de ses membres.

Je vous invite à la prière

Père, Nous t’en prions, accorde et renouvelle le don du Saint-Esprit aux frères et sœurs que nous venons de recevoir comme conseillers presbytéraux.

Donne à ce conseil d’accomplir humblement et fidèlement le service auquel tu l’appelles pour qu’il garde ton peuple dans la communion fraternelle, l’unité du corps du Christ et l’accomplissement de sa mission.

Donne à chaque membre de ton peuple de veiller dans l’écoute de ta Parole et de prier pour eux fidèlement et sincèrement. Amen.

 

Bénédiction

Soyez bénis ! Soyez pleinement bénis et soyez vous-mêmes bénédiction les uns pour les autres, les uns par les autres, les uns avec les autres. Amen.

 

Bien fraternellement,

Agnès Marie, pasteure.